Pour être libre de nos choix de vie, il nous faut prendre conscience de nos dynamiques familiales.

Il nous faut identifier ce que nos parents projettent (ou ont projeté), sur nous, de leurs traumatismes refoulés et de leurs aspirations contrariées. Il nous faut décrypter le rôle que nous jouons au nom de la paix familiale.

Pour être libre de nos choix de vie, il nous faut, aussi, nous libérer des mémoires de souffrances transgénérationnelles, inscrites dans le passé et transmises de génération en génération.

Pour être libre de nos choix de vie, il nous faut rendre son histoire à l’ancêtre qui nous interpelle pour, enfin, nous autoriser à écrire notre propre histoire.

Là commence une aventure qui nous amène à réparer ce qui doit l’être :

  • reconnaître la blessure infligée (abandon, humiliation, négation de souffrance, rejet, exclusion, trahison injustice, …) et la soigner,
  • reconnaître l’appartenance à sa famille en lui restituant sa place,
  • lui reconnaître son histoire et la lui rendre ; il en a l’unique responsabilité.

Ainsi nous nous libérons d’une lourdeur, d’une douleur, voire d’un traumatisme qui ne nous appartient pas et pouvons en toute liberté écrire notre propre histoire.

Utiliser notre Mal Être pour travailler sur notre histoire familiale, c’est partir à la rencontre des personnages qui participent de notre identité ; c’est revisiter des événements qui nous ont inscrits dans le temps, qui délimitent notre espace et impactent nos choix.

Être loyal envers les siens, être loyal envers l’ancêtre dont l’histoire nous appelle, ne veut pas dire reproduire cette histoire. Il est attendu de nous d’éclairer pour réparer, pas de nous approprier ce qui ne nous appartient pas.

Par amour, là est notre loyauté, nous allons éclairer les secrets, défaire les nœuds, rétablir les vérités ; redonner tout son sens à l’histoire, pour clore l’inachevé.

En apportant la lumière, nous redéfinirons notre rôle dans notre dynamique familiale, nous mettrons un terme, même de façon symbolique, à un chapitre du passé et nous ouvrirons une porte sur l’avenir.

Ne restons pas prisonniers volontaires de nos histoires familiales passées. Prenons le temps de les démêler avec pertinence, pour les accepter avec bienveillance. Au jeu de la vie elles seront les compréhensions et les enseignements nécessaires à notre maturité.

Comprendre ce qui a contribué à faire de nous ce que nous sommes, nous désenchaine et nous permet de décider de ce que nous voulons, pour Nous, dans notre « ici et maintenant ».

 Nous avons la capacité à faire des choix libres et responsables, l’aspiration à décider de nos vies. Affirmons notre libre-arbitre en triant, dans notre héritage trans générationnel, les legs qui contribueront à notre épanouissement.

Soyons créatifs dans les moyens que nous nous donnons à écouter notre Moi profond et à tracer le chemin de notre réalisation.

Osons être libre de nos choix de vie pour écrire notre propre histoire.

  

« Si on ne comprend pas son histoire et dans quoi elle s’inscrit,

on n’est pas libre de faire des choix à soi. »

Anne Ancelin Schützenberger

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